Jean-Jacques Barré

Volny Fages, sociologue des sciences et chercheur associé en 2020-2021, a produit une étude sur l’ingénieur Jean-Jacques Barré

Ce travail a été rendu possible par un accès aux archives personnelles de ce pionnier de l’astronautique française et a résulté en deux billets sur des moments marquants de sa carrière.
Si la carrière et les projets de recherche sur lesquels Jean-Jacques Barré s’est engagé sont connus dans leurs grandes lignes, il restait à faire une étude approfondie tant de la chronologie des différents événements qui jalonnent son parcours d’ingénieur militaire que de la manière dont il s’insère, dès les années 1930, dans la recherche spatiale française, alors à ses balbutiements, afin de mieux saisir la constitution de cette communauté humaine qui présida aux débuts de l’astronautique française. L’Observatoire de l’Espace a mis à la disposition de Volny Fages un corpus constitué d’archives personnelles de Jean-Jacques Barré et d’archives du CNES. Ces documents, plans, croquis de fusées ou d’engins spatiaux, correspondances, carnets et photographies ont été sondés et analysés par l’historien et sociologue des sciences et forment la trame d’une étude de plus grande ampleur que le chercheur consacre aux figures méconnues de l’aventure spatiale.

Lettre de Jean-Jacques Barré à Robert Esnault-Pelterie
Lettre de Jean-Jacques Barré à Robert Esnault-Pelterie datée du 9 septembre 1932 © Collection privée

En collaboration avec Jérôme Lamy, également historien et sociologue des sciences, il a publié deux billets sur le blog académique Humanités spatiales pour faire état de ses recherches sur Jean-Jacques Barré. Le premier, dédié aux années de formation de l’ingénieur militaire et ses premiers contacts avec le domaine spatial, s’attarde plus particulièrement sur sa rencontre en 1927 puis son travail, dans les années qui suivirent, avec Robert Esnault-Pelterie, personnalité incontournable des sciences spatiales et inventeur en marge des institutions scientifiques de son temps. Le second billet évoque la poursuite des travaux de Jean-Jacques Barré durant la Seconde Guerre mondiale et les essais de tirs qu’il a conduits au début des années 1950, sur la base spatiale d’Hammaguir, en Algérie.

Billet #1
>> Jean-Jacques Barré et la tradition de l’invention <<

Billet #2
>> La guerre, la Résistance et les fusées : Jean-Jacques Barré, ingénieur obstiné <<