le laboratoire culturel du Centre National d'Études Spatiales
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Nous l'Espace
Créé en 2024 par les Voyageurs de l’Espace, au théâtre de l’Échangeur, à Bagnolet, ce spectacle se présente sous la forme d’une revue composée en cinq tableaux où musique, parties chantées, textes littéraires et improvisations musicales s’entrelacent. Nous l’Espace convoque, une heure durant, l’ensemble des communautés humaines et non humaines qui ont la volonté d’exprimer leur désir d’Espace.
Nous l’Espace puise son énergie dans la révolte suscitée par le seul usage utilitariste et commercial de l’Espace et, en réaction, dans le désir de jeter les prémices d’une culture élargie d’une humanité spatiale à venir. Face aux menaces de la crise bio-climatique qui se concrétisent, et à la reterritorialisation de l’Espace, nourrie de compétitions militaires et nationalistes qui se renforcent à l’instar des débuts de la « conquête spatiale » dans les années 1960, nos sociétés sont amenées à se penser autrement. Cette Revue, composée en cinq tableaux où improvisations musicales, parties chantées et textes littéraires s’entrelacent, entend donner une place à ces réflexions contemporaines. Invisibilisés depuis le début de l’aventure spatiale, humains amateurs ou issus de pays sans accès à l’Espace et non-humains machiniques, biologiques ou minéraux ont ainsi, sur scène, un droit égal d’expression pour faire émerger de nouveaux points de vue sur notre devenir commun dans l’Espace.
Collectif à géométrie variable sous la direction artistique de Gérard Azoulay et Didier Petit, les Voyageurs de l’Espace rassemblent pour Nous l’Espace Clémentine Bernard (voix), Isabelle Duthoit (clarinette), Bruno Girard (violon), Charlotte Marquardt (voix), Didier Petit (violoncelle) et Lucie Taffin (accordéon). L’autrice et dramaturge Karin Serres a contribué à l’écriture du texte.
Entamant une relecture joyeuse du traité de 1967 qui fixait les règles d’exploration pacifique de l’Espace, le spectacle est construit autour de cinq tableaux, chacun dédié à une communauté désireuse d’accéder à l’Espace en toute liberté.
1er tableau
Les humains amateurs ayant brièvement expérimenté l’Espace lors de vols paraboliques à bord d’un avion qui restitue l’impesanteur du milieu spatial.
2e tableau
Les non-humains machiniques : robots et sondes spatiales pensées usuellement comme des prothèses humaines dans l’exploration spatiale.
3e tableau
Les humains invisibilisés, notamment dans les pays africains.
4e tableau
Les non-humains biologiques : animaux et végétaux qui ont précédé ou accompagné les humains dans l’Espace.
5e tableau
Les non-humains minéraux : météorites, astéroïdes et comètes.
Collectif à géométrie variable sous la direction artistique de Gérard Azoulay et Didier Petit, les Voyageurs de l’Espace rassemblent pour Nous l’Espace Clémentine Bernard (voix), Isabelle Duthoit (clarinette), Bruno Girard (violon), Charlotte Marquardt (voix), Didier Petit (violoncelle) et Lucie Taffin (accordéon). L’autrice et dramaturge Karin Serres a contribué à l’écriture du texte.
Entamant une relecture joyeuse du traité de 1967 qui fixait les règles d’exploration pacifique de l’Espace, le spectacle est construit autour de cinq tableaux, chacun dédié à une communauté désireuse d’accéder à l’Espace en toute liberté.
1er tableau
Les humains amateurs ayant brièvement expérimenté l’Espace lors de vols paraboliques à bord d’un avion qui restitue l’impesanteur du milieu spatial.
2e tableau
Les non-humains machiniques : robots et sondes spatiales pensées usuellement comme des prothèses humaines dans l’exploration spatiale.
3e tableau
Les humains invisibilisés, notamment dans les pays africains.
4e tableau
Les non-humains biologiques : animaux et végétaux qui ont précédé ou accompagné les humains dans l’Espace.
5e tableau
Les non-humains minéraux : météorites, astéroïdes et comètes.
Dossier Voyageurs de l'Espace 