Illustration du livre d’Hermann Oberth sur les possibles explorations lunaires Illustration du livre d’Hermann Oberth sur les possibles explorations lunaires, Das Mondauto, 1959

Le blog humanités spatiales s’enrichit de quatre nouveaux billets

Grâce aux contributions du doctorant en histoire du droit et des institutions François Rulier, du docteur en Histoire de l’art moderne Florian Métral, du directeur de recherche au CEA et philosophe des sciences Étienne Klein et du chercheur associé au laboratoire COSTECH Irénée Régnauld, le blog Humanités Spatiales s’est récemment enrichi de quatre nouveaux billets.
Ces publications abordent des questions aussi variées que l’influence du constructivisme social sur l’aventure spatiale, l’impact de la gravitation terrestre sur notre langage et notre rapport au monde, les modalités artistiques de réprésentation gravitationnelle des corps, ou encore les dynamiques contradictoires qui sont à l’origine du droit de l’espace.

Irénée Régnauld est chercheur associé au laboratoire COSTECH (Connaissance, organisation et systèmes techniques) de l’Université de Technologie de Compiègne. Il a produit une recension du livre Apollo in the age of aquarius, publié par l’historien Neil M. Maher. Dans ce billet, Irénée Régnauld reprend le point de vue de Neil M. Maher pour démontrer comment les trajectoires de l’innovation technologique sont tributaires d’un fort constructivisme social. Sa synthèse éclaire le lecteur sur une enquête qui examine la façon dont le combat pour les droits civiques, les mouvements antimilitaristes ou encore les luttes féministes et environnementales ont perçu, critiqué et même radicalement réorienté le programme spatial américain.
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Philosophe des sciences, Étienne Klein a pris part à la résidence de recherche en impesanteur de l’Observatoire de l’Espace. Dans ce billet rédigé avant son expérience de vol à bord de l’Airbus zero-g, il formule quelques hypothèses de travail. Le but de sa recherche est notamment d’interroger les liens entre l’esprit et le corps, en questionnant l’influence de la gravité sur notre rapport au monde et à notre intériorité.
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Florian Métral, docteur en histoire de l’art moderne et chercheur associé à l’université Paris I, a pris part à un vol à bord de l’Airbus zero-g, pour mener à bien une étude portant sur l’imaginaire des cieux. Celle-ci a trouvé place dans le cadre de la résidence de recherche en impesanteur de l’Observatoire de l’Espace. Dans ce billet, Florian Métral, qui se donnait comme ambition, avant son vol, de questionner certains présupposés méthodologiques et théoriques en histoire de l’art, analyse le déplacement, au sens littéral du terme, du regard et de l’expérience du regardeur en condition d’impesanteur. Il ouvre ainsi de nouvelles pistes de réflexion sur l’approche visuelle des corps divins, déesses et dieux, anges et humains élus qui investissent l’espace des cieux durant la Renaissance.
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Dans son billet Penser le droit de l’Espace avant Spoutnik en France, le doctorant en histoire du droit François Rulier analyse et compare plusieurs réflexions académiques émises durant les années 1950, période de naissance du droit spatial. Outre une mise en avant du rôle joué par la législation aéronautique dans les premières ébauches d’une organisation juridique de l’Espace, François Rulier relève les dynamiques contradictoires à l’origine du droit spatial, entre scepticisme, enthousiasme, internationalisme, et rivalités colonialistes relatives à la souveraineté et l’exploitation des ressources dans l’Espace.
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